René Voyer

Construction Voyer: les débuts d’une belle aventure

À 23 ans, René Voyer ne possède peut-être pas de diplôme, mais il a le talent et la détermination. Natif de Rimouski, il adore être dehors. Un emploi de bureau, ce n’est pas pour lui. C’est ainsi qu’il commence à travailler sur les chantiers de construction. Puis, il fonde son entreprise en 1972.

« J’ai toujours été un gars manuel et d’extérieur. Avant de me lancer en construction, on m’a proposé un poste chez General Motors. Un de mes frères m’a dit: “René, je te donne pas plus qu’une semaine entre quatre murs. Tu vas trouver ça dur.” Je lui ai répondu qu’il avait raison. Je devais débuter le lendemain matin, je n’y suis jamais allé », avoue le fondateur de Construction Voyer.
 

Une passion se construit


René arrive à Montréal en 1964. Autodidacte et sans formation particulière, il œuvre sur les chantiers de construction. Expérimenté en menuiserie, il apprend rapidement et développe de nouvelles forces: le creusage, la charpente et les divisions.

À l’époque, il est embauché par un entrepreneur général dirigé par un homme du nom de M. Dastou. Un beau jour, il vient vers René et lui lance : « T’es un maudit fou. Quelqu’un qui travaille vite et bien comme toi, ça ne travaille pas à l’heure. Ça bâtit des maisons, puis ça les vend. » L’entrepreneur pique l’orgueil de son apprenti, le prend sous son aile et lui avance des terrains dont il est propriétaire à Duvernay. Le jeune homme construit une maison, puis deux et ainsi de suite. Les affaires prennent forme, en même temps que les projets.
 

Une histoire de famille


Les débuts de Construction Voyer sont modestes. Quand l’épouse de René ne bosse pas à son salon de coiffure à pont Viau, elle s’occupe du bureau des ventes situé à l’étage inférieur de leur domicile à Laval. Lorsque Pascal nait, ils vendent le salon et se consacrent entièrement à l’entreprise familiale. Débrouillarde, la jeune maman se rend même sur les chantiers de construction afin d’apporter des rouleaux de papier noir aux briqueteurs.

Les téléphones cellulaires, le fax et les walkies-talkies apparaissent et changent les manières de communiquer. « On devait toujours aller dans la rue pour que le son rentre et que l’on s’entende, mais c’était plus pratique pour se parler que juste le téléphone au bureau », se rappelle le fondateur avec un sourire nostalgique.

Pendant cette période, Construction Voyer démarre plusieurs projets résidentiels à Auteuil, puis des plus gros à Saint-Vincent-de-Paul et dans l’ouest de Montréal. « C’était comique parce que je ne parlais pas un mot d’anglais, pas plus que maintenant d’ailleurs, et la plupart de nos clients étaient anglophones. Bilingue et demeurant juste en face de la maison, ma belle-sœur venait parfois nous donner un coup de main comme interprète », avoue-t-il en riant de bon cœur.

 

L’opportunité qui change tout


Déjà reconnu pour ses maisons solides et durables, René est approché par Hydro-Québec pour un projet pilote constitué de maisons plus isolées que ce qui existe sur le marché. « Les normes étaient sévères. On a monté des murs en 2 par 6. Dans ce temps-là, personne ne faisait ça. Les gens utilisaient que du 2 par 4 et presque pas de laine isolante », ajoute-t-il avec beaucoup de fierté. Le projet connait un énorme succès et l’entreprise de M. Voyer, un essor fulgurant.

En 1982, Ressources naturelles Canada (RNCan) et Hydro-Québec souhaitent lancer le programme maison R-2000. Grâce à l’expérience acquise avec Hydro-Québec, Construction Voyer est sélectionné à titre de constructeur pour le projet pilote. René réussit à faire travailler ensemble les ingénieurs d’Hydro-Québec et ceux du gouvernement. Une victoire en soi. Ensuite, il trouve des subventions pour des matériaux avec d’autres compagnies qui veulent participer à l’expérience. Tout le monde est gagnant et le projet devient une réussite sur toute la ligne.

À la suite de cette réalisation, Construction Voyer se positionne sur le marché dans les entreprises réalisant les maisons les plus isolées. Une ligne se trace, celle de la qualité supérieure et de la performance écoénergétique de ses habitations.

 René Voyer et ses deux fils, Jean-François et Pascal

Donner au suivant


Dès leur adolescence, René initie ses fils au travail sur les chantiers de l’entreprise familiale les fins de semaine. Ils peignent les rampes et galeries des blocs appartements, effectuent des réparations, apprennent les bases du métier et font quelques mauvais coups, comme tous jeunes de leur âge.

Des années plus tard et plusieurs projets d’envergure cumulés, René songe à la retraite. Pascal et Jean-François acceptent de reprendre les rênes de l’entreprise et en deviennent les propriétaires. Combinant leurs forces et complémentarités, ils continuent à faire vivre la promesse Voyer, celle de créer des milieux de vie d’exception. Jour après jour, année après année, ils poursuivent le rêve de leur père… et le remplissent de fierté.

 
De toute l’équipe de Construction Voyer,
merci à nos clients pour leur confiance depuis 45 ans!

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